Les principaux auxiliaires naturels
Dans cet article, nous visualiserons les principaux auxiliaires naturels, c’est-à-dire présents naturellement dans les jardins. Il est important de savoir bien les reconnaître car, à certains stades, ceux-ci peuvent être pris pour des ravageurs et éliminés, alors qu’ils contribuent à la régulation des populations de bioagresseurs. Leur présence est souvent concomitante de celle des ravageurs, voire légèrement décalée.
Utiles ou Nuisibles ?
Les animaux du jardin ne se déclinent pas seulement en deux catégories, les ravageurs d’un côté, les auxiliaires de l’autre. La Nature est bien plus complexe.
En premier lieu, de nombreux représentants de cette faune ne sont ni indispensables ni nuisibles au jardin, simplement, ils ont des activités qui interfèrent peu avec celles du jardinier. Tous cependant font partie de l’écosystème dont la diversité est gage d’autorégulation, parce que chacun y tient son rôle.
Certains ravageurs ont dans leur cycle de vie une phase pendant laquelle ils peuvent être directement utiles au jardin. C’est le cas de nombreux papillons dont les chenilles peuvent dévorer les productions, alors que leurs adultes assurent la pollinisation de nombreuses plantes à fleurs. C’est aussi le cas des oiseaux frugivores, comme les merles qui s’attaquent aux cerises, mais capturent de nombreuses chenilles à l’époque des nids pour nourrir leurs couvées.
Certains animaux jouent un rôle important mais non visible comme les vers et la microfaune de la litière et du compost. C’est pourquoi il est important de préserver le sol car c’est bien plus qu’un support de cultures.
La pollinisation est un élément essentiel à la production des fruits et des graines au jardin. Il est produit grâce aux très nombreuses espèces d’insectes visitant les fleurs.
L’abeille domestique est le plus connu des insectes pollinisateurs.
Dans sa recherche de nectar et de pollen, elle est très efficace pour transférer d’une corolle à l’autre quelques grains de pollen qui féconderont les ovaires pour former les fruits. Cette action est moins perceptible par temps froid lorsque les abeilles sont peu actives et que les fruits avortent. Le jardinier amateur se substitue alors à l’insecte pour féconder à la main les fleurs femelles de ses courgettes.
Les insectes se partagent les fleurs notamment en fonction de l’accessibilité du nectar. Les corolles en tube seront fréquentées par les insectes à longue trompe, comme les papillons et les bourdons.
Enfin, les attentes des jardiniers ne sont pas universelles, par exemple, l’amateur de papillons et l’amateur de choux ne vont pas considérer avec la même bienveillance les piérides dans leur jardin. La notion d’insecte nuisible est donc toute relative dans la pratique amateur, parce qu’empreinte de subjectivité.
Liste non exhaustive des auxiliaires :