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Les tavelures des maloïdees

Les tavelures des maloïdees

Les tavelures se rencontrent sur :
– Pommier et poirier : cas graves et fréquents dans les vergers mais rarement important sur pommier et poirier d’ornement.
– Cognassier : cas relativement fréquents.
– Pyracantha et néftier du Japon : cas plus ou moins fréquents selon les variétés mais pouvant aboutir à une dépréciation importante de la valeur ornementale de ces espèces, et à un affaiblissement parfois notable des plants atteints (jeunes sujets en particulier).
– Sorbier et aubépine : cas rare.

Classement des variétés de pyracantha selon leur comportement vis-à-vis de la tavelure :

tavelure

 IDENTIFICATION :
    Champignons
         Ascomycètes
              Venturia inaequalis sur pommier, sorbier, aubépine,
              Ventuha pyrina sur poirier et cognassier,
              Spilocaea eriobotryae sur néflier du Japon,
              Spilocaea pyracanthae sur pyracantha.

ELEMENTS DE BIOLOGIE :

tavelure cycle biologique

La conservation du champignon en hiver a lieu dans les feuilles mortes, sous forme de périthèces (fructifications hivernales), mais également sur les écailles des bourgeons et au niveau de chancres localisés sur rameaux, sous forme de stroma (masse mycélienne).
Au printemps, sous l’action des pluies, les périthèces projettent des spores responsables des contaminations primaires à une hauteur de un à deux centimètres au-dessus de la feuille morte, puis, entraînées par le vent, celles-ci sont transportées jusque sur les jeunes feuilles, les inflorescences et les jeunes rameaux.
Tous les périthèces n’arrivent pas à maturité en même temps : les projections de spores contaminatrices s’échelonnent donc, au gré des pluies, de début mars à mi-juin.
Les spores présentes sur les organes herbacés ne germent qu’en présence d’une goutte d’eau ; elles émettent alors un tube germinatif qui transperce la cuticule et développe un mycélium sous-cuticulaire.
Après 18 à 25 jours d’incubation, le mycélium pénètre la cuticule et émet un second type de spores (conidies) dont la couleur brun-olivâtre donne aux taches de tavelures leur aspect velouté caractéristique (pommier). Les premières invasions peuvent aussi être provoquées par des conidies qui se sont formées sur le mycélium en stroma des rameaux chancrés ou des écailles de bourgeons.
Les conidies ayant pris naissance sur les taches y restent fixées tant que l’atmosphère est sèche. Par contre, en présence d’eau, elles se détachent très facilement et sont alors entraînées sur les organes verts voisins, surtout par la pluie. Le vent ne les disperse pas très loin. Ceci explique que les tavelures soient des maladies à foyer. Ces nouvelles infections vont fructifier à leur tour et libérer de nouvelles conidies ; les contaminations secondaires vont ainsi se succéder au gré des pluies durant tout le reste de la période de végétation.

Facteurs favorisants :

Une pluie de 0,5 mm est considérée comme nécessaire pour qu’il y ait projection.

De plus, le choc de la goutte d’eau favorise le phénomène. Souvent les projections sont importantes lorsqu’une pluie survient après une période de sécheresse qui a permis la maturation de nombreux périthèces.
Pour les contaminations secondaires, la pluie a aussi un rôle primordial dans la libération des conidies, puis dans leur germination.

Les stades sensibles du végétal doivent être atteints :
– pyracantha et néflier du Japon : apparition des toutes premières feuilles (début de la période de pousse).
– pommier : du gonflement des bourgeons à l’apparition des toutes premières feuilles.
– poirier : de l’apparition des toutes premières feuilles à l’apparition des boutons floraux.

Humidité et température douce
Il faut que la végétation reste mouillée suffisamment longtemps (avec une température douce) pour que la germination des spores (dans une goutte d’eau) soit assurée. Les contaminations sont donc à craindre lors des printemps pluvieux.

 

SYMPTÔMES ET DÉGÂTS

De façon à présenter l’ensemble des symptômes dus à la tavelure sur maloïdées d’ornement, te tableau suivant s’intéresse aussi bien aux pommiers et poiriers qu’aux pyracanthas et aux néfliers.
Rappelons toutefois, que les préjudices esthétiques se portent essentiellement sur les fruits et feuilles du pyracantha (et du néflier, dans une moindre mesure).
Les fruits, les feuilles et les fleurs des pommiers et des poiriers d’ornement peuvent également être touchés.
La fréquence de la maladie reste moins importante sur ces espèces.

symptomes tavelure

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