Comment reconnaitre les chenilles processionnaires parmi 3 catégories : Les processionnaires du Pin, du Chêne et les autre chenilles défoliatrices.

La chenille processionnaire du Pin (Thaumetopoea pityocampa)

thaumetopoea pityocampa

Hôtes : Pins et cèdres

Dégâts : Les chenilles se nourrissent des aiguilles

Hormis l’aspect inesthétique que génère la défoliation, elle peut entrainer un affaiblissement des sujets concernés voir même jusqu’à leur dépérissement complet.

Développement : les chenilles fabriquent en octobre un cocon volumineux la plupart du temps à l’extrémité d’une branche

processionnaire3

A la sortie de l’hiver, elles quittent leur arbre nourricier en se déplaçant en procession pour se nymphoser dans le sol pour ressortir fin juin pour se transformer transformer en papillon.

Les risques sanitaires : Les poils très urticants de ces chenilles peuvent provoquer des réactions allergiques respiratoires et des irritations cutanées et oculaires. Les animaux domestiques et sauvages sont aussi concerné par cette problématique.
Les nids même vides ne doivent pas être manipulés sans protection car encore allergènes.

La lutte : Plusieurs méthodes existent pour lutter contre ce nuisible comme la lutte biologique, mécanique, le piégeage.

 

La chenille processionnaire du Chêne (Thaumetopoea processionea)

chenilles processionnaire chene

Hôtes : Chênes

Dégâts : Les chenilles se nourrissent des feuilles sans consommer les nervures.

Développement : Leur nid peut être accolé au tronc, suspendu sous une branche ou encore installé au niveau des coupes d’élagage. Ces nids peuvent mesurer de 15 cm à 1 mètre.

Contrairement aux chenilles processionnaires du pin, elles passent l’hiver sous forme d’œufs. Les chenilles apparaissent en avril et démarrent la construction des nids dans lesquels elles se nymphosent fin juillet pour se transformer en papillon fin août.

Les risques sanitaires : Les poils très urticants de ces chenilles peuvent provoquer des réactions allergiques respiratoires et des irritations cutanées et oculaires. Les animaux domestiques et sauvages sont aussi concerné par cette problématique.
Les nids même vides ne doivent pas être manipulés sans protection car encore allergènes.

La lutte : Plusieurs méthodes existent pour lutter contre ce nuisible comme la lutte biologique, mécanique, le piégeage.

 

Les autres chenilles défoliatrices (à ne pas confondre avec les processionnaires.

Hôtes : Feuillus : Chênes, érables, châtaigniers, hêtres…

Dégâts : Le feuillage est perforé et elles peuvent être urticantes.

Chenille du Sphynx tête de mort (Acherontia atropos)

acherontia atropos

Chenille du Cossus gâte-bois (Cossus cossus)

cossus cossus

Chenille du Bombyx cul brun (Euproctis chrysorrhoea)

euproctis chrysorrhoea

Cocon d’hyponomeute du cerisier (yponomeuta padella)

Yponomeuta padella

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